Google menace de quitter la France

France | pandore | mai 20, 2011 at 23 h 13 min
pirate terrorisme loiNon Google parle pas de la Chine mais dénonce des lois françaises «stupides»!

Eric Schmidt le président exécutif de Google, lors de la conférence Big Tent, à Londres, a exprimé l’espoir qu’il ne serait pas contraint à des mesures radicales, comme quand ils ont déménagé leurs activités de Chine à Hong Kong. Il a déclaré être « prêt à se battre » au sujet d’une loi qui est entré en vigueur en France et impose à Google un filtrage des sites illégaux.

« J’espère que la France ou tout autre pays se passeront des lois si stupides qu’elles forcent Google à ne plus y opérer » a-t-il expliqué. « Ne laissez pas les lois folles nous forcer à quitter la France. »

La France a publié au journal officiel un décret relatif à la conservation des données, qui demande aux entreprises de stocker pendant un an: les adresses email, mots de passe, les adresses postales, les numéros de téléphone, les dates et heure de début et de fin de la connexion, les caractéristiques de la ligne de l’abonné, les pseudo, et nombreuses autres données des utilisateurs dans le but de mieux pouvoir lutter contre le terrorisme. Il décrit que les mesures s’apparente à la Chine.

Ne pas ressembler à la Chine.

Cela crée un très mauvais précédent, parce que maintenant un autre pays va se dire: « Je n’aime pas la liberté d’expression » et va appliquer les mêmes loi que la France et la Chine.

Schmidt a déclaré que le géant va défier les tentatives des gouvernements de restreindre l’accès à The Pirate Bay et d’autres soi-disant «cyberlocker » des sites qui encouragent le téléchargement illégal.

Les lois anti-piratage serait un désastre pour la liberté d’expression.

Le directeur de Google s’est ainsi justifié par le fait que cela nuirait à la liberté d’expression, et aurait déclaré : « si j’étais à la place d’un gouvernement, je serais très prudent lorsqu’il s’agit de proposer des solutions simples à des problèmes complexes« .

Eric Schmidt, a averti que les gouvernements qui envisagent de bloquer l’accès aux sites Web de partage de fichiers pourrait créer un « précédent désastreux » pour la liberté d’expression. Il estime que les gouvernements ne sont pas conscients des répercussions.

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